Un détective au coeur brisé est appelé à résoudre une disparition mystérieuse. Une femme a disparu d'une villa où elle habitait en communauté avec six autres. Qui était-elle ? Et pourquoi ressemble-t-elle tant à celle qui l'a quittée ? Quelle est cette villa ? Pour ce quinzième BD Cul, Antoine Cossé nous livre une histoire sous forme de thriller, hantée par David Lynch et Dario Argento.
Jules Verne, l'auteur bien connu des Voyages Extraordinaires sort son dernier roman mais les répercussions de l'ouvrage le jour ne se lèverait plus finissent par le dépasser... Plongé dans d'inextricables machinations, il part en exil pour une île lointaine, en voyage au centre de lui-même. Mode d'emploi ? alors c'est quoi ? c'est l'autobiographie apocryphe d'un écrivain de science-fiction à la recherche de son Mode d'emploi...
Nitialement édité chez Audie en 2002, cet album a été nominé à Angoulême en 2003 pour la qualité de ses dialogues. Mais ce n'est pas là toute la valeur de cet ouvrage. En effet, Guerse & Pichelin trouvent ici toute leur puissance d'expression et maîtrisent parfaitement les thèmes qui leur sont chers tels que les conflits sociaux, la misère sexuelle et l'apéro. Pilier du journal Ferraille, ce célèbre tandem a fait un passage dans le magazine Fluide Glacial de 2000 à 2005. Les losers sont des perdants est l'un des fruits de leur collaboration à ce magazine réputé. Tout au long des multiples épisodes courts qui sont publiés ici, ils développent leur humour subtil et néanmoins redondant qui a fait leur célébrité. Ce recueil fait suite à C'est pas tous les jours fête paru dans la même collection et complète les deux tomes de la série Amours, sexe et bigorneaux parus également chez les Requins Marteaux. Les auteurs se mettent en scène dans leur ville d'Albi et à partir de leur univers quotidien, ils inventent une sorte d'autobiographie fantasmée. Dans leur quartier général, le bar Jour de Fête, ils mettent au point des stratégies cocasses et systématiquement désastreuses pour vaincre leur ennui profond et dépenser leur maigre RMI. Avec cette ré-édition somptueuse, ce livre retrouve sa place dans le panthéon de la bande dessinée, c'est-à-dire à côté des fameuses Authobiography of me too de Bouzard.
Bling-bling, twerk et armes à feu et vaudou, tel est l’univers de Paz & Polly. Empreint de culture hip-hop américaine et de légendes, le récit s’empare des clichés pour mieux les faire imploser. Après La Caïda et Coyota, Juliette Bensimon-Marchina s’empare du destin de deux femmes. Des personnages forts et survoltés, prêts à en découdre avec le monde qui les entoure, un monde toujours plus violent, malsain et désireux d’anéantir les plus faibles.
Gazoline est de retour !L'héroïne de Jano, apparue pour la première fois dans l'album de Kebra « Le Zonard des étoiles », s'offrait en 1989 une aventure solo avec Gazoline et laplanète rouge. Graphiquement, Jano y atteint son apogée, enrichissant son univers d'un psychédélisme aborigène aux motifs 80's, et c'est tout naturellement que l'album reçoit l'année suivante l'Alph'Art du meilleur album au festival d'Angoulême. L'aventure a un goût de space opéra aux accents banlieusards avec cette gouaille de loubards des années 70 que Jano semble avoir inventé tellement il l'a magnifiée tout au long de sa carrière. Une tendance à l'hybridation sauvage et joyeuse, relevant autant du pastiche que de l'hom-mage, qui préfigure à l'époque l'esprit des Requins Marteaux.25 ans plus tard, l'album, jamais réédité, est logiquement épuisé, creusant un peu plus le fossé entre les générations. Certes, il est beau de s'ébahir devant Tank Girl, Pinocchio ou Donjon, mais il est temps de rappeler d'où a jailli la source et de rendre à Métal ce qui appartient à Métal. Gazoline, son fidèle Scooter, l'infame Zonald, Yotko le plus queutard de coyote, Emboukan le grand mage, ils seront tous là ! Entièrement re-scanné depuis les originaux, Gazoline L'Intégrale vous permettra non seulement de redécouvrir l'album de 89, Gazoline et la planète rouge, mais aussi de découvrir enfin sa suite constituée de 48 pages d'histoires courtes (pour certaines pré-publiées dans l'Écho des Savannes) encore inédites en album !
Au commencement, Dieu créa le sexe. Lilith et Adam, les deux premiers humains, jouissaient dans le Jardin d'Eden, jusqu'à ce que le second veuille soumettre la première.Lilith, conçue dans le même argile qu'Adam, se rebella contre son égal et le laissa en plan. Mais si Dieu est Amour, Il sut prendre le parti d'Adam pour condamner Lilith et lui donner une femelle docile du nom d'Eve... « Oh my Gode », fit Lilith fièrement.
Ce manuel indispensable et pratique fournit des solutions originales pour tous les amateurs d'actes cruels sur animaux.Suivez soigneusement les procédures simples, intégralement illustrées point par point dans cet ouvrage. Vous obtiendrez des résultats optimaux de cruauté, parfaitement adaptés à chaque animal.Grâce à des schémas détaillés et des notices disponible en français, anglais, allemand, espagnol, chinois et russe, ce manuel est accessible à tous !
Sadie est l'histoire d'une jeune femme. Depressive, elle subit une succession d'agressions, toutes plus ou moins autodestructrices. Un jour cependant, l'amour ramasse l'épave que fatalement elle devient... On pourrait croire que c'est le début d'un avenir nouveau pour la jeune fille, mais ce serait sans compter sur le caractère particulièrement sombre de Sadie.En proposant une histoire muette, Baladi nous entraîne, comme à son habitude, vers les limites confuses qui distinguent la folie de la raison.
Lors d'une soirée improvisée par Sarah et ses copines, Michel découvre le stupéfiant pouvoir de sa recette d'escalopes, bien à lui, et vit un moment hallucinant d'extase.Le réveil est tout aussi surprenant, toutes les protagonistes de ce cette soirée orgiaque sont frappées d'amnésie. Mi-décontenancé, mi-excité par ce phénomène, il tente avec obstination de revivre ce moment intense et jubilatoire...Le 16ème titre de la collection BD Cul signe le retour de Sébastien Lumineau aux Requins marteaux. S'il fait entrer le couple et ses méandres dans la collection, c'est pour en exhiber des fantasmes inavoués.
Mc Cullehan est un inspecteur humble et réservé qui déploie une grande énergie et beaucoup de détermination pour élucider les crimes. Tel Columbo ou Derrick, il est voué tout entier à son métier. Sur l'ordre du commissaire, il se lance avec un nouveau coéquipier, Davis, un garçon étourdi, nigaud et empoté, à la recherche d'un dangereux meurtrier. Au cours de ses investigations, tout semble se liguer contre lui.L'inspecteur est lâché par ses indics, confronté à la mafia, enlevé, expédié dans le désert et par ailleurs très agacé par Davis. Mc Cullehan parviendra-t-il à résoudre cette enquête ?
Dans cette Machination entièrement muette, Skalito nous fait découvrir un univers délicieusement pop bien que troublant et angoissé où un petit être bizarre insère une pièce dans un distributeur de boisson pour étancher sa soif et là les rouages implacables de l'esprit tordu de Skalito se mettent en branle ! Rien n'arrive par accident dans Machination. Tout ce qui arrive est le résultat d'intentions ou de volontés cachées dans le Grand Distributeur ; rien n'est tel qu'il parait être dans ce monde aux logiques étranges. Tout est lié par le véritable Saint Circulaire.
On ne présente plus les recueils de dessins de presse de l'indémodable Willem dans la collection Carrément des Requins Marteaux. Ce cinquième florilège rassemble donc, en une dizaine de chapîtresthématiques et près de 130 dessins pour la plupart prépubliés dans Libération, et Charlie Hebdo, tous les « savoureux » ingrédients de la cuisine politique française en ces temps troublés de verdicts électoraux. De la fin de règne sans gloire du président Chirac à la sentence attendue et redoutée du 6 mai, en passant par les atermoiements socialistes et le «ni droite/ni gauche» de Bayrou; Willem jette son regard affuté de caricaturiste expérimenté sur l'inexorable translation vers la droite de l'échiquier politique francais ...
Une chaussette est posée là. À même le sol.Entre spleen et hystérie, elle pense à sa vie. Sa vie si dure depuis qu'elle a perdu sa moitié, si seule depuis que les miettes à côté ne veulent même pas lui adresser la parole. Laissant partir son inconscient dans des envolées lyriques et alpaguant le lecteur, elle nous laisse témoin de son désarroi et de sa superbe. Une chaussette sale, ça n'a rien de très attrayant. Mais animée de la voix et de l'esprit dérangé de Salch, cela donne tout de suite une autre dimension à cet insignifiant accessoire du quotidien. L'auteur de Lookbook n'a rien perdu de sa verve énervée pour s'adresser à son lecteur. Oui ! TOI ! Le lecteur !
Jadis, les Dieux de l'Olympe régnaient sur trous les êtres vivants. Les Hommes leur étaient soumis... jusqu'à ce que Prométhée décide de les libérer. Pour leur insuffler le Feu Sacré, le vigoureux Titan n'eut qu'une seule solution : leur passer sur le corps, sans leur demander leur avis, répandant le savoir dans l'humanité comme une MST pandé-nique. Prométhée puni et enchaîné, la bande des Dieux craignant de disparaître aux yeux des humains, envoyèrent Mercure en grande pompe, reprendre patiemment la vénérable flamme à chaque femme et chaque homme de la planète.Plus jamais ça , dirent les humains après cette double conquéquette, en rajoutant : Promettez-nous.
Pendant de longues années, le tandem Guerse & Pichelin s'est amusé à disséminer dans plusieurs revues les petites histoires à caractères pseudo-autobiographiques de la série Les nonchalances illustrées et commentées. C'est ainsi qu'on a pu découvrir la vie très largement fantasmée de ces deux piliers des Requins Marteaux mais aussi du célèbre bar albigeois Le Jour de Fête. Sous le titre évocateur de C'est pas tous les jours fête, paru en 2000 dans la collection Ferraille des Requins Marteaux, ont été réunies une grande partie de ces histoires pré-publiées dans Ferraille, Good Stuff ou encore L'oeil électrique...Cette version remaniée a vu le jour au tout début de l'année 2005 pour la plus grande joie des amateurs de tournée du patron et du jour de RMI !
Les lecteurs de Ferraille illustré connaissent désormais bien les histoires de l'auteur flamand Pieter de Poortere qui mettent en scène un gros fermier moustachu : Dickie. Dans son premier album, édité par Bries en Belgique, Dickie était mis en scène dans sa ferme avec sa femme et ses animaux. Dans le second volet il se confrontait à l'absurde réalité qui anime situations et contextes internationaux. Pour ce troisième opus - le premier édité en France -, Dickie revisite et parcourt l'histoire de l'humanité, des premiers émois d'Adam et Ève aux sex-shops extra-terrestre du futur. Ces aventures, plus souvent méchantes que bêtes, Pieter De Poortere nous les conte avec un trait simple et une narration volontairement naïfs au service d'un humour noir implacable.
Pilier de Ferraille, ce célèbre tandem a fait un passage dans le magazine Fluide Glacial de 2000 à 2005. Les losers sont des perdants est l'un des fruits de leur collaboration à ce magazine réputé. Tout au long des multiples épisodes courts qui sont publiés ici, ils développent l'humour qui a fait leur célébrité. Ce recueil fait suite à C'est pas tous les jours fête et complète les deux tomes de la série Amour, sexe et bigorneaux. Les auteurs se mettent en scène dans leur ville d'Albi et à partir de leur univers quotidien, ils inventent une sorte d'autobiographie fantasmée. Dans leur quartier général, le bar Jour de Fête, ils mettent au point des stratégies cocasses et systématiquement désastreuses pour vaincre leur ennui profond et dépenser leur maigre RMI.
Que se cache-t-il derrière le « Blam ! » anodin d'un couvercle de container à ordures ménagères qui se referme ? Clémentine et Ysa semblaient mener des existences ordinaires, l'une nettoyant la crasse engendrée par l'autre... Jusqu'à ce que la libido d'un rat vienne redéfinir les paramètres de l'ordre établi.En une centaine de dessins précis, Bob et Plouc observent les rouages implacables d'un meurtre, une sorte d'accident ordinaire, la fin d'une existence sans finalité... Très facile à lire, Blam ! plonge le lecteur dans une intrigue dont l'interprétation est la narratrice principale. Bob est principalement illustrateur et graphiste pour la publicité et l'édition jeunesse. Il est l'auteur de plusieurs planches publiées dans Ferraille. Plouc a collaboré à la création de plusieurs fanzines avant de rejoindre l'équipe administrative des Requins Marteaux. Blam ! est leur premier album.
Il était une fois un couple au nom de Jojo et Princesse qui vivaient dans une grande et étrange forêt entourés de tous les amis fantômes. Un jour Princesse disparaît, alors inquiet, Jojo prend son vélo et part à sa recherche...Mais dans son périple, Jojo découvre que le pire est peut-être arrivé.Souliers Rouges est une métaphore du deuil, de ce chemin douloureux que nous devons parcourir pour accepter le décès d'un proche ? Tous les personnages semblent être des ombres, des souvenirs qui hantent Jojo. Même la forét dense et sombre, unique témoin du drame, est un des acteurs qui tourmente sa mémoire. L'ambiance éthérée et fantastique, la lenteur du récit permettent au lecteur d'appréhender le désarroi face à la Mort.
Georges, commercial sillonnant la France, tombe en panne de voiture. Derrière des feuillages, apparaît le nom d'une petite commune de Dordogne, où il va échouer pendant trois longs jours, le temps que sa tire soit remise d'aplomb. L'occasion pour lui de découvrir Chamiers, petite bourgade à l'apparence morne, avec son pmu, ses barres d'immeubles où il va séjourner, ses jardins ouvriers nourris au jus pas très bio d'une usine de produits chimiques... mais aussi, derrière cette façade banale, des artistes en résidence, des personnalités atypiques, un monde insoupçonné plein de vie hors des clous du monde normal , des histoires de mouton perdu et d'un Raël de passage. Pierre Maurel, artiste en résidence à Chamiers sur plusieurs mois, donne une vision très personnelle de la vie d'une bourgade près de Périgueux, par le prisme du film Le Passe-montagne de Jean-François Stevenin.
La tempête fait rage sur les marchés. Heureusement, le capitaine, fidèle au poste, agrippé à son micro, continue de nous raconter des histoires belges. De Lindingre, on connaît surtout les personnages flanqués d'un groin de cochon, piliers de comptoir et habitués de Fluide Glacial. Cette fois, ce sont des leçons péremptoires, réclames pour des placements miracles, histoires de winners toutes catégories qu'il nous raconte. Ce nouveau recueil, à l'instar de Short Scories (paru en 2009 aux Requins Marteaux) a tout de l'album hors-piste totalement débridé. Captain Capital est une sélection de bandes dessinées, de strips et de cartoons pré-publiés dans l'Écho des Savanes, Siné Mensuel, Siné Hebdo et Fluide Glacial. C'est l'ouvrage idéal à offrir à votre beau-frère manager boursicotteur que vous ne pouvez pas encadrer.
Bouzard se raconte et puis ça part dans tous les sens selon son humeur du moment ! Dans ce luxueux recueilde planches prépubliées dans le Psikopat et paru au printemps 2004, Bouzard détourne avec brio et force auto-dérision ce genre majeur d'un certaine bande dessiné qu'est l'autobiographie... Cette dernière n'est ici qu'un prétexte dont l'auteur s'affranchit gaiement au gré des méandres d'une narration toute en fantaisie et truffée de références à la culture populaire : chaque histoire colle à sa vie de trentenaire néo-rural durant quelques cases pour ensuite aller voir là-bas s'il y a quelqu'un! Parfois, il y a les nouveaux X-Men, et parfois, il y a Dieu... Ça dépend des fois... Grâce à sa prépublication mensuelle dans le Psikopat, The Autobiography Of Me Too s'apparente à un véritable journal de bord imaginaire où l'Humour avec un très grand H transcendent avec virtuosité un quotidien qui virent joyeusement au burlesque le plus total ...
Ricou et Bigou sont des références dans le domaine de l'éducation spécialisée... Ce sont en effet les deux derniers crétins pathologiques a avoir intégré l'équipe de notre respectable maison d'édition Tarnaise. A l'instar de leurs confrères d'outre-atlantique, Riri, Fifi et Loulou, ils sont sympatiques mais catholiques... Ils ont même choisi dès leur plus jeune âge de grossir les rangs des meutes de Baden Powell ... Boy-scouts jusqu'au bout des sandales et fiers de l'être, leur petit monde ronronne d'ennui comme le vieux chat de mamie. Malheusement le démon rode ici et veille à ce que Ricou s'entiche d'une musique diabolique ! Il se détourne alors étrangement du chemin du Seigneur pour s'enfoncer dans le sentiers venimeux du Rockn'Roll alors que son frère Bigou tente déséspérement de sauver son âme... On est mal, car Bouzard se lâche dans ce livre fort, drôle et inquiétant.
Un narrateur tout puissant rêve une offre débridée de plaisirs dans un supermarché. Réglé comme du papier à musique, on assiste à son petit rituel qu'il semble peaufiner régulièrement, et ce, depuis pas mal de temps. Le personnage féminin qui est l'objet de tous ses fantasmes (maraîchère, caissière, directrice, dans ce lieu, toutes les femmes ont le même visage, mais possèdent leur propre caractère et un style vestimentaire différent) existe dans la vraie vie.Le regard de cette femme sera alors important quand on se rendra compte de ses propres fantasmes. Diplômé de la section illustrations des arts décoratifs de Strasbourg en 2009, Matthias Arégui a publié une bande dessinée remarquée, Bob et Sally, en 2016 aux éditions 2024. Il travaille également pour la presse (Le Monde, Le Tigre, Le JDD) et a publié deux histoires dans la revue Belles Illustrations.Il enseigne l'illustration à l'école Cesam de Paris.
Que faire de son été ? Tandis qu'Extra-terrestre rentre chez lui sur Kepler 187F, ses amis Lucy et Tigre partent à l'aventure dans la jungle colombienne.Planche de surf sous le bras et smartphones déchargés, la vie chez les autochtones de la forêt vierge ressemble davantage à un parcours initiatique digne d'un Indien dans la ville à l'envers.Surtout quand il s'agit de regarder des stories et soulager l'ennui d'Extra-terrestre par messagerie instantanée... Prolongement de Lucy the confused girl publié sur vice.com où le trio d'amis vivent leur vie de citadins de pays riches, entre sports de glisse, shopping, réseaux sociaux et voyages dans l'espace, Akvile Magidust garde le même ton nonchalant pour immerger ses personnages dans un environnement hostile. Aux accents graphiques rappelant Morgan Navarro et Pierre Ferrero, Les enfants sauvages des tropiques c'est l'aventure en 4G+ !
Quelque part dans le monde rural, après la crise de la vache folle, un petit village figé dans le temps somnole paisiblement au rythme des tournées du facteur et du Café de la Place. Et pourtant un événement extraordinaire va venir contrarier le «ron-ron» léthargique des quelques habitants de Saint-Pancréas... Un beau matin, Michel, garçon de ferme de son état, va être l'objet du plus étrange des phénomènes : comme touché par la grâce, il entre ni plus ni moins en lévitation ! Il n'en faut pas plus pour tirer de sa torpeur la bourgade endormie et déchaîner les passions de l'establishment politique, clérical et médiatique... Pendant ce temps là, dans un monde lointain où les oiseaux ne volent plus et où les hommes sont des petites créatures de compagnie qui se balancent nonchalamment sur les trapèzes miniatures de leur cages à oiseaux, Kiki, la charmante «oisillonne», décide de partir en quête de cet étrange pays où les oiseaux demeurent encore ces gracieux volatiles au vol majestueux...
Travailleur humanitaire en Afghanistan durant deux ans, Julien Lacombe collecte à la façon d'un ethnographe un ensemble de récits de vie, d'histoires et d'impressions sur ce pays déchiré. De ces matériaux qu'il partage avec la dessinatrice Sarah Arnal naît La première fleur du pays sans arbres.Mai 2004: deux ans et demi après la chute des Talibans, le narrateur arrive en Afghanistan pour y conduire un projet de développement financé par la Banque Mondiale. Vingt ans après Le Photographe de Guibert-Lefèvre-Lemercier, on retrouve le même pays et les mêmes gens. Cette fois-ci, le pays est à terre, dévasté par les 20 années de guerre. Pourtant, l'envie d'aller de l'avant et de tout reconstruire est plus forte que tout. Avec ce récit mis en image en noir et blanc, d'un trait minimaliste, retranscrivant la rugosité et le côté brut du pays et de ses histoires, les auteurs ont la volonté de proposer un regard original sur la renaissance de l'Afghanistan.
Enfin toute la vérité sur la disparition du King !!!Pour les Requins Marteaux, Jürg (le plus rock'n'roll des auteurs belges), a remonté le temps jusqu'en l'an 1977. Fatigué du strass et du stress, Elvis Presley s'est retiré dans sa résidence secondaire de Charleroi. Il y coule des jours heureux, entièrement consacrés à l'absorption insouciante d'alcools forts et de frites bien grasses, cependant qu'à Graceland un sosie assure l'interim. Mais cette paisible retraite va tourner au cauchemar suite à un bête accident domestique : inculpé d'homicide, Elvis est incarcéré sous son faux nom par une administration belge. Un malheur n'arrivant jamais seul, le 16 août 1977, alors qu'il purge sa peine en secret, son sosie meurt d'une crise cardiaque à Memphis, Tennesse. Alors que du fond de sa prison il voit à la télévision que 80 000 personnes en larmes affluent sur Elvis Presley Boulevard, le veritable Elvis comprend soudain que sa vie vient de basculer.
La Danse des morts nous transporte dans un univers médiéval apocalyptique. Le nécromancien, commandant en chef de l'armée des morts, vient de remporter une énième bataille sur les vivants. Au retour de ses troupes dans la forteresse de Castelnecro, il décide d'envoyer ses généraux à la recherche de nouveaux cimetières afin d'agrandir son armée. Il a pour dessein de terrasser le vivant de la surface de la planète. De leur coté, les vivants préparent cette vaine bataille du mieux qu'ils peuvent. En parallèle, nous suivons l'histoire de la petite Pistougri dont les parents ont été assassinés lors de la dernière bataille. Elle se réfugie dans la forêt et rencontre la sorcière cyclope Maminou, qui lui enseignera l'art de réveiller les morts. Après un épisode troublant dans lequel Pistougri réveille son père qui tente ensuite de l'attaquer, elle perd tout espoir en l'humanité et décide à son tour de renverser les humains qui ne sont que des êtres fourbes, égoïstes, obsédés par le pouvoir et l'argent.
Arrivé en France des Pays-Bas à la fin des années 60, Willem rencontre l'équipe de Hara-Kiri. Il fait partie de cette grande aventure artistique et politique des Editions du Square, qui animent alors les magazines Charlie-Hebdo, Charlie-Mensuel et BD. Emmenés par le professeur Choron, ces fous furieux, parmi lesquels Reiser, Gébé, Cabu, Wolinsky, Fred... aident à la génération d'après 1968 à se forger une conscience politique. Trente-cinq ans après le combat continue. Willem connaît l'histoire contemporraine mieux qu'aucun dessinateur de presse et possède en sus une immense culture graphique. Ces deux qualités lui valent d?être un observateur très fin et très précis de l'actualité. Ses dessins, quotidiens dans Libération ou hebdomadaires dans Charlie contiennent une grande force graphique et humoristique. Pour les Requins Marteaux, il a déjà réuni les plus beaux dans Eliminations, Merci Ben Laden !, Elections Surréalistes, Destruction Massive et Sarko l'increvable.
Dans cet authentique « pot-pourri » d'histoires hétéroclites pré-publiées ces dix dernières années, Sébastien Lumineau (ex-Imius) donne à voir toutes les facettes de ses multiples talents narratifs : Autobiographie, auto-fiction, récit humoristique.sont donc au menu de cette copieuse anthologie de 130 pages. Après dix années passées à disséminer ses travaux dans diverses revues, fanzines et magazines tels Le journal de Judith et Marinette, Munster, L'oeil électrique, Chez Jérome Comix, Aie, aie, aie etc, cette figure marquante de l'underground rennais, par ailleurs animateur de l'excellente maison d'édition Les Taupes de l'espace, a choisi les Requins Marteaux pour souffler les bougies de cette décennie d' «activisme». En somme, un dernier coup d'oeil dans le rétroviseur avant d'entamer tambour battant une nouvelle décade. Symbole s'il en est de ce changement d'époque, l'auteur abandonne le pseudo qui l'accompagne depuis ses débuts et signe donc son premier ouvrage sous son véritable état-civil...
Dans une conserverie industrielle du Sud-Ouest de la France, dix mille oies destinées à la production de foie gras et de confits sont malencontreusement contaminées par des produits vitaminés bon marché en provenance d'un dépôt de la région de Tchernobyl. Accédant alors à une intelligence similaire à la nôtre, et dotées de petits bras et de la parole, les palmipèdes mutants prennent la direction de l'usine et contraignent son directeur, Monsieur Samotrah, à collaborer pour sauvegarder son entreprise. Ensemble, ils vont produire une effroyable denrée : le foie gras humain ...Après Mister Q vs Djskarstadt et Utopia Porcina, Bathori poursuit l'exploration tant graphique que narrative d'une possible revanchedu monde animal face à l'être humain, conduisant celui-ci vers l'esclavage et l'asservissement. Les différents codes de nos sociétés contemporaines ainsi que nos comportements y apparaissent alors sous un jour nouveau. Et ce maillon supérieur que nous occupons tout en haut de la chaîne alimentaire pourrait bien être beaucoup moins stable qu'il nous paraît.
Une voiture, dont le nombre de passagers grandit au fur et à mesure du récit, file sur l'autoroute. Selon quelle logique ? Y en a-t-il seulement ? Un enfant, un couple, plusieurs personnes seules. Pourquoi s'engagent-ils dans cet habitacle cloisonné, avec des étrangers, pour un temps indéfini ? Loin d'être extraordinaires, ils s'embarquent malgré eux dans une aventure déroutante qui semble véritablement les emporter tout en les dépassant. Ils cèdent à la tentation de la première rencontre de manière naturelle, instinctive et sensuelle. Quant à l'autoroute, terrain connu et neutre, elle donne un cadre rassurant à l'évolution de ce groupe constamment en mouvement. Partir sans savoir vers quoi.C'est cette expérience du hors-temps et de l'inconnu que DUP nous offre dans un récit presque muet, fait tantôt de paysages, tantôt d'intérieurs tenant du dé-cor de film ultra-intimiste, tantôt de scènes étranges desquelles se dégage une impression d'ailleurs. L'autoroute dont il est question ici fait référence aux chemins que nous empruntons lors de nos errances littéraires.
Après Ni Plus Ni Moins de José Parrondo et L'oeil Privé de Blexbolex, la collection Inox accueille cette fois un récit insolite signé Quentin Faucompré, réflexion graphique et poétique sur l'homme, son rapport à la tradition et à la nature. Dans ce récit sans paroles, un homme accompagné d'un oiseau chasse des fusils, des moines se recueillent en haut d'une dangereuse falaise, un mariage tourne mal, un taureau est passé à la moulinette... Les scènes s'enchaînent tel un emboîtement de poupées russes, mêlant violence et douceur. Les protagonistes y sont malmenés : les animaux, les hommes, et même les armes, auxquels le trait souple de Quentin Faucompré insufflent la vie, sont autant de figures de la (dé)mystification entonnée par ce touchant récit.À travers cette expédition graphique, l'on s'amuse des conventions et des militantismes aveugles et sectaires. La déification ou le mépris de la nature, des usages, des animaux, sont poussés à leur paroxysme. Avec un humour décalé et poétique, Hunting, Fishing, Nature and Traditions joue avec les mythologies, s'amuse des conventions pour aborder les notions d'automatisme et de religion au sens large...
Après Dick Talon heureux comme un con, sorti aux Editions du square en 1978 et Dick Talon Nazillon sortie en 2007 aux editions Rotative (Charlie Hebdo), le he ros de Willem pose ses valises chez Les Requins Marteaux. Et il n'arrive pas seul !Dick Talon touche le fond présente une sélection d'histoires courtes parues dans Charlie Hebdo depuis 2011. Àu long de la vingtaine de BD qui composent ce recueil, nous de couvrirons de nombreux personnages haut en couleurs.Paradoxalement, si ces histoires ont si bien accompagne l’actualité , c'est qu'elles parviennent a de passer l'immediatete du fait-divers, la simple information, pour devenir de véritables fables intemporelles. Willem tord, de construit, et recompose révélant au passage toute la mystique de son mate riel. Depuis Hara-Kiri, jusqu'a Libération et Charlie Hebdo, voila bientôt 50 ans que l'oeil de Willem nous accompagne. Plus qu'un simple miroir de formant, ses histoires sont le cauchemar de notre société . Un purgatoire aux frontières de la petite actualité et de la grande histoire, peuple e de nombreux fantômes ou les sentiments refoule s s'y me langent aux souvenirs traumatiques.
À la campagne, quelque part entre le Tarn et l’Aveyron, Moska et Dory habitent Bousiac, un petit village occupés par des mouches et dont la spécialité n’est autre que la bouse de vache.Alors que Moska tente de conquérir le cœur de Sybile, Dory s’adonne à sa passion dévorante : manger. Ils sont jeunes, énergiques et s’ennuient souvent dans ce monde rural où les loisirs sont rares.Ils font les 400 coups, explorent les alentours, s’embarquent dans des aventures loufoques et rocambolesques et mangent du taboulé. Prolongement de Vermines (Les Requins Marteaux, 2014), Vermisseaux est la version pour enfants de ce petit monde fourmillant ressemblant au nôtre, composé de petites bêtes aussi attendrissantes que maladroites, et dont les premiers épisodes sont parus dans le journal Spirou.Naviguant entre Sybiline de Macherot et Maya l’abeille, Guerse et Pichelin jouent ici avec leurs souvenirs de lecture. Ils rendent hommage aux illustrés de leur enfance tout en y renouvelant le ton et le style. Jouant souvent sur une double lecture, ils inventent un univers familier et burlesque où ils glissent quelques références et citations. C’est qu’ils sont loin d’être... bébêtes !
Vous souvenez-vous de Bernadette, l'inépuisable égérie du camping du « Dauphin Vert » ? Elle est de retour pour la saison d'hiver à la station de ski du « Pingouin Bleu », où elle a troqué son moule-bites contre des moonboobs.Avec elle, impossible de se cailler les miches, dans sa boutrique de location de matériel ou lorsde descentes en hors-piste dans des forêts de sapinettes. Au creux d'une vallée alpine, vous ne sucerez pas que des glaçons, car la station du « Pingouin Bleu » regorge d'une avalanche d'activités, du tire-fesses aux balades en raquéquettes. Vous y retrouverez Nadine, ancienne ingénue, suivant les cours très particuliers de Jörgen, le beau moniteur de ski suédois, mais aussi Marco, Fifi, Gégé, les jumelles hollandaises et tous les pensionnaires du « Dauphin Vert » venus planter leurs bâtons dans la poudreuse et se dégeler la serrure ! Ce sera aussi l'occasion de découvrir ce que renferme la mystérieuse piste rose, et le secret que cache Pingoui, la mascotte de la station.Suivez Bernadette en « tout choune » jusqu'en aval(e) des pistes, et si vous pensiez que le réchauffement climatique était le vrai responsable de la fonte des glaciers, demandez plutôt à Bernadette...
La Caïda et Coyota fait se rejoindre deux mondes.À Los Angeles, dans le quartier latino de Boyle Heights, habite une adolescente américaine typique : surpoids, un peu d'acné et un joli appareil dentaire. Atteinte de narcolepsie, on la surnomme La Caïda (La Chute). Elle vit avec une mère alcoolique mais aimante, et est secrètement amoureuse du mystérieux et bienveillant Diego. De l'autre côté de la frontière, dans la ville de Juarez, une intrépide et sexy justicière mi-femme mi-coyote affronte les cartels, sur la trace des centaines de femmes enlevées, violées puis tuées pour alimenter le sordide commerce des snuff movie. À priori, tout les sépare. Et pourtant lorsque que la Caïda s'endort, Coyota se réveille. Et quand Coyota s'endort, la Caïda se réveille le corps criblé des stigmates des combats de Coyota. Quels liens mystiques peuvent bien les relier ? Comment leurs vies s'influenceront elles ?Entre le Mexique et les États Unis, le fantasme des uns et le déni des autres, il existe une part d'ombre, une plaie béante que Juliette Bensimon Marchina réinvestit, ici, de son univers magique et violent. Elle livre avec La Caïda et la Coyota un premier récit brut, très documenté, sur la tragédie de Ciudad Juarez.
Amandine Urruty est née en 1982, elle vit et travaille sur son lit. Après quelques années d'études et une brève carrière dans la chanson française underground, Amandine dévoile aujourd'hui une joyeuse galerie de portraits déviants, alliant costumes grotesques et décorum baroque, réconciliant miraculeusement les amoureux de la symbolique alchimique et les jeunes filles trop maquillées. Véritable stakhanoviste du crayon de couleur, Amandine construit ses images comme l'on erre dans les allées d'une brocante dominicale, empruntant aux forêts de bibelots - tour à tour féroces ou apaisants, décoratifs ou encombrants - leur ambivalence fondamentale. En résulte la célébration d'un chamanisme de comptoir où les objets s'animent au coeur de saynètes puériles et perverses, improbable rencontre entre le Muppet Show et l'oeuvre de Jérôme Bosch. Un univers fort et singulier, remarqué notamment via la une du mensuel Etapes Graphiques en 2008, des collaborations avec le collectif Studiobüro et une série d'expositions autour de la scène post-graffiti (GHP, L'art de rien, L.J. galerie ...) .En novembre 2009 elle rejoint le crew des artistes de l'Arts Factory à l'occasion du Winter Show de la galerie.Pour sa première publication d'envergure Amandine livre un recueil « nono-graphique » au titre mystérieux regroupant des dessins réalisés entre 2008 et 2010.
Hamgrad 2035 : Karaganda est le sixième album de la saga Utopia Porcina. Ce nouvel épisode nous projette dans la République Universelle de la Gente Porcine, 15 ans après la prise de pouvoir par les cochons de Broadway (après Moscou, Berlin et Paris) qui signait alors l'avènement de leur emprise planétaire. Cet événement nous était compté dans le dernier opus Perspective Broadway. La Gente Porcine détient désormais le pouvoir sur toute la planète et inverse les rôles qui semblaient immuables, les humains sont désormais engraissés dans des élevages. Le docteur Kötlett est au centre de ce nouvel épisode. Multipliant les concours de circonstances malheureux, cet antihéros se retrouve condamné pour faute de tentation illicite à vingt ans de travail d'intérêt public dans la réserve de bétail humain de Karaganda (Kazakhstan). C'est dans une ambiance rude où règnent la violence et les rivalités, la privation et l'austérité que le naïf docteur Kötlett va devoir se durcir et s'affirmer. Désigné médecin « vétérinaire » d'un élevage humain, il se retrouve au centre d'une mutinerie menée par une poignée d'étalons humains. L'otage se voit obligé de partager leur cavale. Au volant d'un camion transportant les fugitifs humains, dont aucun ne sait conduire, ils tentent de rejoindre l'île de Guam au milieu du Pacifique, unique lieu de résistance humaine.
Recueillis en mer par un cargo providentiel, More, frau F. désormais cul de jatte et manchote, ainsi que sa fidèle assistante fraülein K., font route vers Odessa... poursuivis par l'appétit farouche de Mrs Q. qui sème la terreur parmi l'équipage du fond des cales où elle s'est cachée, dévorant un à un les matelots qui s'y aventurent. Après avoir vidé le cargo de son personnel, Mrs Q. reprend forme humaine, l'effet des produits vitaminés contaminés administrés par More s'étant atténué.Notre joyeux quatuor abandonne le cargo à la dérive au large d'Odessa afin de rejoindre Moscou à bord d'un camion de transport de porcs pour se mettre sous la protection d'une vieille connaissance de frau F., Sacha Morozov, responsable des innovations technologiques au ministère de l'intérieur.Frau F., en imaginative entrepreneuse qu'elle n'a jamais cessé d'être, négocie par échec et mat contre Morozov leur protection en échange d'un projet de recherche sur la manipulation du cerveau porcin afin de constituer une nouvelle armée de fonctionnaires dévoués dont la grande Russie en pleine déroute aurait bien besoin, pas vrai Morozov! Quel filou celui-là...Installé dans un laboratoire de la banlieue de Moscou sous le nouveau pseudonyme de professor Frank aux ordres de frau F. bien décidée à honorer dignement leur nouveau contrat, c'est More-Samotrah, ancien entrepreneur en conserverie du Sud Ouest de la France, qui, par son inconséquence chronique, déclenche le gigantesque chamboulement génétique à l'origine d'UTOPIA PORCINA!